Témoignage de Sophie
J’ai guéri des crises de boulimie.
Je n’y croyais plus, je pensais au plus profond de moi que les crises et cette façon de manger à outrance, dans l’excès, faisaient partie de ma personnalité. Lorsque je lisais des témoignages de personnes ayant guéri des crises de boulimie, je n’y croyais pas une seule seconde.
Pourquoi ?
Car j’avais l’impression d’avoir tout essayé pour m’en sortir.
J’essayais de mettre en place des subterfuges pour éviter les crises : la marche, le sport, l’écriture, la danse, la musique, rouler en voiture…, en vain, lorsque la crise surgissait, rien n’y faisait, mon cerveau ne répondait plus, il m’était absolument impossible de me contrôler, de lutter et de la dépasser.
Aussi, j’ai consulté deux thérapeutes différents avec deux méthodes différentes, mais toujours en vain, les crises étaient toujours là, plus que jamais.
Alors non je n’y croyais plus, j’avais vraiment tout essayé, c’était ainsi, je devais les accepter elles me qualifiaient intrinsèquement.
Mon quotidien était rythmé entre crises de boulimie et restrictions alimentaires poussées à son paroxysme, lesquelles je compensais en faisant du sport démesurément.
Tout était contrôlé pour ne pas prendre un gramme.
Au départ, je dirais que cela s’apparentait plutôt à de l’hyperphagie : je contrôlais chaque repas et je mangeais en excès lorsque je me l’autorisais.
Je qualifiais certains aliments comme des aliments interdits. Pas de féculents, pas d’aliments « plaisir », pas de sucres, pas de gras, juste des protéines, des légumes bouillis et des fruits, le tout assorti d’une heure de sport par jour minimum, et il ne s’agissait pas de louper une séance ! Voilà à quoi ressemblait mes semaines.
Chaque repas était pensé, analysé, réfléchi et anticipé. Pas de place aux plaisirs car le plaisir fait grossir.
Tout était organisé dans ma tête. Je savais à l’avance le/les repas « plaisir » que j’allais m’autoriser dans la semaine, j’étais obnubilée par la nourriture.
Je m’affamais donc la semaine et me permettais des « écarts » le weekend. Je m’autorisais « l’écart contrôlé » le samedi soir, mais c’était un stress immense car j’avais peur de ne pas arriver à me contrôler et à faire un écart que j’appelais « un écart démesuré ». Je m’affamais tellement la semaine que le jour de « l’écart » je mangeais plus que de raison jusqu’à la limite de me sentir mal m’obligeant à prendre un médicament pour m’aider à digérer.
Le dimanche je m’autorisais également des écarts, c’était MA JOURNEE CHEAT MEAL. Le leitmotiv de la journée : Manger, manger, manger et ? manger. Manger tout ce qui était interdit la semaine et évidemment à l’excès. J’allais jusqu’à prendre un citrate de bétaïne avant chaque repas pour avoir faim parce que manger avec la faim c’était trop bon.
Mais du coup, comment gérer les invitations imprévues, en dehors de mes écarts autorisés le weekend ? Panique à bord, le cerveau s’activait, encore plus de restrictions jusqu’au moment identifié comme étant un « écart », encore plus de sport en prévision… parfois, je refusais l’invitation de peur de ne pas arriver à me contrôler et à ne pas faire d’excès.
Chaque repas que je prenais et que je qualifiais comme étant un « excès » était une source de culpabilité et le lundi je reprenais mon cycle de contrôle, de restrictions et de punitions.Petit à petit ce rythme s’est intensifié. Je ne faisais plus des « écarts » mais des crises de boulimie. Combien ? A hauteur de 2-3-4 fois par semaine. Je ne m’arrêtais pas à la grande pizza et aux profiteroles que j’avais englouties. Je ne les avais pas terminées que déjà je réfléchissais à ce que j’avais dans les placards de la maison. J’étais pressée de rentrer pour ingurgiter tout ce dont j’avais envie de manger sur l’instant, absolument tout.
Lorsqu’une crise surgissait je ne pensais qu’à l’assouvir, j’avais une hâte irrépressible de rentrer chez moi pour manger, dévorer. Une fois à la maison, je me jetais sur la nourriture et je mangeais à une vitesse effroyable.
Une fois la crise passée, la culpabilité pointait le bout de son nez, j’étais déçue de moi, triste mais aussi en colère et pleine de honte. Je m’interrogeais en boucle “pourquoi ai-je fait cela ? Pourquoi ai-je craqué ?” J’avais une très mauvaise estime de moi (je ne vaux rien, je ne suis pas assez forte pour résister et manger normalement comme tout le monde, je suis nulle, je suis grosse…).
Aussi, les jours suivant les crises je me punissais, en effet, je me restreignais en m’affamant et en faisant des séances de sport à outrance.
J’étais enfermée dans ce cercle infernal. Je me promettais que chaque crise devait être la dernière. Mais je n’y parvenais pas, je n’arrivais pas à m’en sortir, j’en souffrais de plus en plus, c’était devenu insupportable.
Et j’ai rencontré Marie-Eve laquelle m’a sauvé et rendu ma liberté face à la nourriture et au sport.
C’est incroyable, elle est incroyable.
Sa méthode est rapide et d’une efficacité redoutable. En effet, le diagnostic est posé dès la première séance et les solutions proposées sont immédiatement pertinentes.
Dès la première séance, j’ai ressenti un bien-être, une évolution sur ma gestion émotionnelle, mon positionnement face aux autres, face à la vie et face à mes crises.
Ainsi, dès la première séance mes crises se sont espacées, et aujourd’hui elles ont totalement disparu. Le travail proposé par Marie-Eve est juste et adapté.
Après chaque séance je ressortais plus forte, plus ancrée et chaque séance me permettait de faire un pas de géant.
Aujourd’hui mon alimentation est totalement intuitive, plus question d’aliments autorisés et interdits. Plus aucun contrôle de mes repas, je suis dans le lâcher prise total. Je mange quand j’ai faim et ce que j’ai envie de manger. Et naturellement les envies se régulent, rien n’est excessif ni les envies, ni les quantités.
La prise des repas ne m’obnubile plus. Je ne calcule plus, nul besoin d’organiser les repas sur la semaine. Je n’anticipe plus mes sorties en calculant mes repas et en me tuant au sport, et les sorties imprévues ne sont plus source de stress, elles sont même les bienvenues.
J’ai retrouvé le plaisir de manger sans culpabilité et sans excès naturellement.
Aussi, je fais du sport quand j’en ai envie, ce n’est plus une obligation, plus une punition et ce peu importe le repas de la veille.
Désormais, lorsque je me retrouve dans une situation laquelle auparavant était la cause de déclenchement d’une crise, j’ai seulement l’émotion négative à gérer, point. Elle n’est plus assortie d’une envie irrépressible de manger pour me remplir. Et ça c’est formidable mais vrai.
Marie-Eve m’a guéri.
Aujourd’hui, je suis légère, sereine et en accord avec moi-même et surtout libérée de toutes ces crises et souffrances qu’engendraient ces crises.
J’ai l’impression que ces 15 années de restrictions, de punitions, de culpabilité, de contrôle, de crises n’ont jamais existées, elles ne m’appartiennent plus.
Je me sens libre.
Merci Marie-Eve ne suffit pas.